Crise au FPI / Après la décision de justice contre Gbagbo : Déchaînement total contre Affi N'Guessan


(Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 03 janv. 2015
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C'est en « catastrophe » que les membres du Comité de contrôle du Front populaire ivoirien (Fpi), avec en tête, Hubert Oulaye, ont atterri, le mardi 30 décembre 2014, à la fondation Mémel Fotê, à Cocody les-deux-Plateaux, pour animer leur conférence de presse.

C'était en réplique à la décision prise par le juge, le 29 décembre 2014, ordonnant le retrait de la candidature de Laurent Gbagbo à la présidence de l'ex-parti au pouvoir. Et pour cause, un dispositif de police a pris possession du siège provisoire du Fpi, pour empêcher le Comité de contrôle et tout militant d'y accéder. Même l'entrée de la cité qui abrite le Quartier général de Laurent Gbagbo était filtrée. Il fallait être très convainquant pour passer le ''corridor'' qui a été installé à l'entrée de cette cité d'habitations. Éconduits par la police, les membres du Comité de contrôle et les militants qui voulaient assister à cette conférence se sont tous dirigés vers la fondation Mémel Fotê.

Hubert Oulaye, le président du Comité de contrôle, a appelé à la convocation d'une réunion extraordinaire du Comité central pour que Pascal Affi N'Guessan, président du Fpi et candidat à sa propre succession à la tête de ce parti, s'explique sur les poursuites judiciaires qu'il a engagées à l'encontre de son parti. Il a contesté la décision du juge. Le Comité de contrôle a appelé à « la convocation en urgence d'un Comité central extraordinaire, en vue de statuer sur les conséquences du report, de façon unilatérale par le candidat président sortant du parti Affi N'Guessan, sans l'avis ni du Secrétariat général ni du Comité central, en violation des dispositions statutaires et réglementaires, du 4ème congrès ordinaire du parti, (…). De la fermeture du Qg de campagne du président Laurent Gbagbo, (…) par les forces de l'ordre à la demande du candidat président sortant Affi N'Guessan, et de l'assignation en justice par ce dernier, des membres du Comité de contrôle, (…) en vue de faire invalider la candidature du président Laurent Gbagbo au poste de président du parti », a-t-il déclaré. Pour lui, il faut que le président du Fpi s'explique.

Hubert Oulaye a affirmé « qu'il faut acculer les juges et les amener à faire des fautes ». D'ailleurs, il a critiqué le fait que le juge Coulibaly Hamed Souleymane ait « fait une longue tirade pour justifier l'injustifiable ». Toutefois, il a souhaité que les militants et sympathisants du Fpi ne « méprisent » pas la justice. Même s'il a trouvé l'attitude du juge et d'Affi N'Guessan « bizarre ». « Nous estimons que les actes posés par Affi N'Guessan sont si graves que le parti ne peut pas ne pas se prononcer là-dessus. Il faut qu'il nous explique le bien fondé du report du congrès. Il y a des raisons spécifiques qui lui imposent d'aller vers le Comité central, s'il est un démocrate », a-t-il asséné.

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