TNT: Décembre 2016, arrêt définitif du signal analogique " href="http://www.fratmat.info/culture/item/20987-migration-vers-la-tnt-d%C3%A9cembre-2016-arr%C3%AAt-d%C3%A9finitif-du-signal-analogique">Le ministre de la Poste et des Technologie de l'information et de la communication, Bruno Koné,  a révélé, le jeudi 18 décembre, que le réseau de quatrième génération (4G) n'est pas encore disponible sur le marché. C'est au cours d'un panel, lors de la 10^e édition d'Africa telecom people (Atp), à Abidjan-Cocody, qu'il a fait cette annonce.

Expliquant les raisons de l'attente de la mise en service du 4G, (La 4G permet un débit maximum théorique jusqu'à 150Mbit/s avec un terminal dix fois plus vite qu'en 3G+), le ministre a indiqué que le gouvernement mettra dorénavant en place un cadre règlementaire approprié avant d'ouvrir le marché aux opérateurs privés.

« Le rôle des réseaux fixes dans l'évolution du haut débit en Afrique ». Tel était le thème de cette 10^e édition, qui a réuni des experts des Tic en Afrique.

Au sujet de ce thème, Bruno Koné a souligné que le réseau fixe se porte bien. Il a su ajuster sa marche de sorte à s'adapter à l'évolution. Qui plus est, il réalise 60% de son activité avec les services qui sont loués aux opérateurs privés.

« Il y a un intérêt à évoquer cette réflexion. Parce qu'à observer de près, on se rend compte que la mobilité a des limites. Donc, il faut encore basculer vers le fixe pour le bien de la clientèle », a expliqué le porte-parole du gouvernement. 

Pour lui, il ne s'agit plus de réfléchir en termes de technologie, mais plutôt en termes de services qui sont fournis aux utilisateurs à qui l'on doit des services de qualité.

Il a surtout rassuré les acteurs des Tic en ces mots: « en Côte d'Ivoire, il n'y a pas de frein au déploiement de la fibre optique pour les privés ». l'Etat déploie une infrastructure en fibre optique et vient en complément et non comme un concurrent, affirme-t-il.

Katia Duhamel, avocate spécialisée en Tic, a noté quatre facteurs pour favoriser le développement du réseau fixe. D'abord éviter le retour au monopole, favoriser l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs, opter pour une neutralité technologique en valorisant les ressources, instaurer un climat de confiance numérique.

Pour sa part, l'ancien ministre des Télécommunication en Tunisie, engage les pays en voie d'émergence à travailler au renforcement de la transition numérique. Ce qui est important pour le développement économique, social et surtout pour la création d'emploi.

Kamagaté Issouf