72h après les violentes émeutes : Policiers et gendarmes désertent les corridors et postes de contrôle - Voici leurs exigences


En dépit des efforts déployés, la méfiance et la défiance restent de mise entre forces de l’ordre et chauffeurs de moto-taxis d’Odienné.
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 04 déc. 2014
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72 H après les émeutes qui ont secoué Odienné, la vie a repris hier mardi son cours normal. Seule fausse note la désertion des postes de contrôle et des corridors par les policiers et les gendarmes. Ces derniers assurent le service minimum dans la brigade qui avait été saccagée lors des-dites émeutes, mais restent absents des points de contrôle, tout comme leurs frères d'armes policiers.

Les activités socio-économiques ont repris hier dans le chef-lieu de région du Kabadougou. Tôt le matin, élèves, fonctionnaires et autres opérateurs économiques ainsi que les chauffeurs de moto-taxis, vaquaient à leurs occupations. C'est seulement dans les locaux du commissariat de police que l'animation habituelle des jours de service n'était pas au rendez-vous.

Renseignement pris, les policiers attendaient la satisfaction d'un certain nombre de doléances. Il s'agit principalement de la sécurité ainsi que de la réhabilitation et du rééquipement de leur lieu de travail qui a été vidé de tout son équipement lors des événements violents survenus du jeudi au vendredi derniers.

Sur le volet sécuritaire, des policiers ont relevé la méfiance et la défiance qui prévalent toujours dans les rapports avec les populations, notamment les opérateurs économiques et les jeunes chauffeurs de moto-taxis. Et ceux-ci les violentent souvent. Ils ont relevé comme fait antérieur qui fonde leur réserve, l'agression d'un des leurs alors qu'il procédait à un constat d'usage suite à un accident de la circulation. Ce policier a été fauché par un chauffeur de moto-chauffeur à qui il avait demandé d'attendre la fin de son opération pour passer. Un autre avait vu son pistolet automatique arraché par un chauffeur de moto-taxis suite à une dispute autour des documents de son engin roulant. Un troisième policier a vu son index droit fracturé par un riverain n'ayant pas de papier pour sa moto. «Nous sommes livrés à la v (...)

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