Côte d'Ivoire : le bombardement de Bouaké en 2004, dernier secret de la Françafrique


Le camp militaire français à Bouaké. (Photo d'archives)
  • Source: Jeuneafrique.com
  • Date: mer. 05 nov. 2014
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Le 6 novembre, une cérémonie à la mémoire des neuf soldats français morts à Bouaké en 2004 aura lieu à Poitiers. Dix ans après, retour sur les faits grâce aux récentes auditions inédites de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de Gildas Le Lidec, ambassadeur de France à Abidjan au moment du drame.

C'était il y a dix ans. Le 6 novembre 2004 en début d'après-midi, deux Sukhoi-25 pilotés par deux Biélorusses, secondés par deux copilotes ivoiriens, décollaient de l'aéroport de Yamoussoukro en direction de Bouaké, fief des Forces nouvelles dans le centre de la Côte d'Ivoire.

Après un premier survol du lycée Descartes, où l'armée française a établi un camp militaire, l'un des deux avions fait feu, tuant neuf militaires et un civil américain, et blessant 38 autres soldats. Le lendemain, Paris détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises à Abidjan dont l'une devant l'hôtel Ivoire, qui est réprimée dans le sang par les forces françaises (une vingtaine de tués selon Paris, au moins 57 selon Abidjan).

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