Accidents de circulation, domestique et malaises,... : Comment sauver une victime - Les messages précis d'alerte aux pompiers


Par des gestes simples, l’adjudant-chef Boka Nazaire a montré comment sauver une victime.
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 28 oct. 2014
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Des victimes succombent par manque, absence ou retard de secours.

Pour réduire ces situations, l'adjudant-chef Boka Nazaire, moniteur en secourisme et chef de garde-incendie au Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm), a donné des notions élémentaires de secourisme à la presse et surtout effectué une simulation pour sauver le « maximum » de victimes. C'était lors de la formation des journalistes à Cocody, le 9 octobre 2014, au déclenchement et à l'organisation du plan d'organisation de secours (Orsec), organisée par l'Office national de la protection civile (Onpc).

Pour les accidents de circulation qui surviennent malheureusement en abondance sur les routes dégradées, l'adjudant-chef a insisté pour dire que lorsqu'un cas survient et lorsqu'on est témoin, l'objectif principal est de protéger d'abord la ou les victime(s), ensuite alerter les secours et enfin empêcher l'aggravation de la situation de la victime. Pour ce faire, il s'est voulu explicite : « il faut protéger la zone d'accident et se protéger soi-même. Il ne faut pas être sur les lieux de l'accident si on est en véhicule. Dépasser de quelques mètres la zone avec son véhicule et revenir prudemment à pied pour baliser la zone avec des signalisations modernes ou sur place ». Il a suggéré de récupérer un extincteur. Quant au véhicule accidenté, couper toute alimentation (moteur, batterie).

Pour la ou les victime (s) inerte (s) ou pas, il faut les dégager du lieu en les trainant soit par les deux chevilles ou les poignets qui sont les parties les plus faciles à soulever d'une personne qui n'est plus en possession de toutes ses capacités. En ce qui concerne les accidents domestiques ou malaises notamment, l'étouffement à la suite de l'avalement de travers d'aliment ou d'objet, le moniteur Boka a également donné des conseils. Le sujet qui s'étouffe présente trois signes caractéristiques, à savoir, ne plus pouvoir parler, ne plus pouvoir crier et avoir la bouche ouverte. Sa vie étant menacée, il faut chercher à expulser le corps étranger pour restaurer le passage de l'air pour ses poumons. « Pour cela, courber le sujet et faire cinq (5) clacs entre les omoplates pour débloquer l'objet », a insisté l'adjudant-chef qui a, par ailleurs, indiqué qu'il faut également pratiquer la compression abdominale en cas de persistance. Il s'agit d'utiliser ses deux bras croisés au niveau du nombril de la victime et compresser. Chez le nourrisson, pratiquer de f (...)

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