Crise postélectorale : Abéhi et Séka Séka jugés en octobre (Parquet militaire)


(Photo d'archives)
  • Source: APA
  • Date: sam. 23 août 2014
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Le procès des tueries des femmes d'Abobo, pendant la crise postélectorale, s'ouvrira en octobre avec la comparution des Commandants Jean-Noël Abéhi et Séka Yapo Anselme dit Séka Séka, a annoncé, vendredi, le Procureur militaire, le colonel Ange Kessi animant un point-presse.

Selon le magistrat colonel Ange Kessi, le dossier avait été programmé pour être jugé en janvier 2014 mais des témoins et victimes qui avaient appris l'information, ont saisi le tribunal en vue d'être entendus. 

Le commandants Abéhi et Séka Séka, respectivement, ex-patron de l'Escadron blindé d'Agban, une unité de la gendarmerie nationale restée fidèle à l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo et ancien aide de camp de l'ex-première dame Simone Gbagbo.

‘' A la date d'aujourd'hui, le juge d'instruction en charge du dossier a déjà entendu plus de 300 personnes et continue son audition avec d'autres témoins ‘' a-t-il indiqué, soulignant que le Tribunal militaire a étendu l'enquête à tous les'' massacres'' commis pendant la période post crise électorale ‘'quels qu'en soient les auteurs''.

Le procureur militaire a rappelé que les Commandants Abéhi, Séka Yapo, le colonel Alphonse Gouanou et autres sont inculpés dans ce dossier qui est ‘' le seul pendant devant le tribunal militaire'' en ce qui concerne la crise post-électorale.

Quant au capitaine Urbain Blé Kouassi, ex-aide de camp du général Philippe Mangou, arrêté au Niger en juillet 2013, libéré par le juge d'instruction civil pour ‘'charges insuffisantes'' d'atteinte à la sureté de l'Etat, il est détenu à la prison militaire d'Abidjan pour ‘' désertion à l'étranger'' a précisé M. Kessi.

‘'Il sera jugé en octobre 2014 de ce chef, en même temps que d'autres officiers dont Abéhi et Séka Yapo, certains pour désertions d'autres pour les bombardements d'Abobo dont les dossiers qui attendaient à cause des retardataires dans les auditions de témoins, sont désormais prêts'', a conclu, le colonel Ange Kessi.

La crise post-électorale, de décembre 2010 à avril 2011, a fait plus de 3000 morts, selon les chiffres officiels.

HS/ls




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