Depuis Paris : Mamadou Koulibaly fait des révélations sur Gbagbo et Mattéi


En adhérant au Fpi, je ne me mettais pas au service d’un homme mais d’un idéal politique, dixit Mamadou Koulibaly (Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 10 juil. 2014
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Avec Mamadou Koulibaly, on n'est jamais à bout de révélations et de vérités crues. A Paris où il se trouve, depuis quelques jours, l'ex-chef du parlement a rencontré, mardi soir, des ressortissants ivoiriens pour des échanges sur la situation socio-politique de la Côte d'Ivoire.

La rencontre avait lieu dans le 12ème arrondissement - Avenue Maurice Ravel. Koulibaly y est allé de ses vérités sur celui qui reste son « frère et ami » Laurent Gbagbo, et sur le journaliste François Mattéi, auteur de ''Pour la justice et la vérité, révélations sur un scandale français''. « Les gens se réjouissent aujourd'hui du livre de François Mattei et Laurent Gbagbo. Mais, beaucoup ne savent pas que c'est moi qui ai présenté Mattei à Laurent Gbagbo. François Mattei est mon ami. Il me donne les nouvelles de Gbagbo », a fait valoir Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République, Lider.

Devant des interlocuteurs qui ne comprenaient toujours pas son départ du Front populaire ivoirien, Koulibaly s'est expliqué : « On m'a chassé du Fpi. En adhérant au Fpi, je ne me mettais pas au service d'un homme, mais d'un idéal politique…Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, mais je ne suis au service d'aucune autre cause que celle de la liberté…». Mamadou Koulibaly s'est défendu de toute trahison, reprochant à certains de ne pas lui pardonner d'éventuelles « erreurs ». « Pourquoi vous pardonnez à Gbagbo ses erreurs et pas à moi. Moi j'ai dit sans le désarmement n'allons pas aux élections. Laurent Gbagbo a dit allons-y ! (…) En sortant de Marcoussis j'ai dit cet accord-là n'est pas bon, ne l'appliquons pas ! On ne m'a pas suivi. Gbagbo a dit que c'est un médicament amer. Je me suis senti solitaire et même abandonné. Je ne suis pas une pièce de rechange. Je n'accepte pas ce rôle…», a asséné l'agrégé d'Economie.

Il a défendu son amitié avec l'ex-président, incarcéré à la Cour pénale internationale, s'employant à faire la différence entre une catégorie de pro-Gbagbo et lui : « Gbagbo reste mon frère et mon ami. (...)

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